Le ressortissant irakien de 38 ans au cour d'une enquête sur un assassinat terroriste en Irak a quitté la prison fin mai et a été placé sous surveillance électronique, indique vendredi son avocate Nadia Lorenzetti. Le suspect, domicilié à Coxyde, nie toujours toute implication dans les faits qui lui sont reprochés.
L'enquête avait commencé avec des informations reçues de l'étranger à son sujet. D'après le FBI, une empreinte de pouce laissée sur du matériel ayant servi à fabriquer une bombe appartiendrait à l'individu. Cette bombe avait été retrouvée dans une poubelle de son quartier et détruite.
Le suspect avait été interpellé en juillet 2021 et placé sous mandat d'arrêt pour assassinat terroriste, tentative d'assassinat terroriste et participation aux activités d'un groupe terroriste. Le ressortissant irakien aurait en effet été lié à une section d'Al-Qaïda en 2005 et 2006. Selon un témoin anonyme, Ismaïl A. aurait également joué un rôle dans des coups de feu mortels dans une mosquée sunnite, alors qu'il serait lui-même un musulman sunnite.
Le suspect clame toujours son innocence. Son avocate, Me Nadia Lorenzetti, a réussi à plusieurs reprises à obtenir une décision de libération conditionnelle de la chambre du conseil de Bruges. Mais après des appels successifs du parquet fédéral, la chambre des mises en accusation de Gand a, à chaque fois, confirmé la décision. Fin mai, elle décidait, une nouvelle fois, que le ressortissant irakien devait rester en détention, mais qu'il serait assigné à résidence, soit à son domicile avec un bracelet électronique à la cheville, en attente de son procès.