"Un salarié de chez nous a été blessé puisque qu'il rentrait chez lui au moment où cette explosion a eu lieu" mais "il n'est pas en urgence absolue", indique jeudi sur franceinfo Philippe Delorme.
"On a entendu une énorme explosion, on a vu des gravats et des tas de choses voler partout", a témoigné sur franceinfo jeudi 22 juin, Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement Catholique qui a été témoin de l'explosion mercredi 21 juin dans le 5e arrondissement de Paris. L'effondrement d'un immeuble après cette explosion d'origine inconnue a fait 37 blessés dont quatre présentent un pronostic vital engagé, selon un bilan provisoire.
Les salariés de l'Enseignement étaient en réunion, fenêtres ouvertes au moment de l'explosion : "On en est sorti dans l'impasse pour voir ce qui se passait. On a vu tout de suite que c'était assez dramatique. Le passage était complètement obstrué par un tas de gravats", raconte Philippe Delorme. "Quelques collaborateurs sont allés sur place pour dégager déjà deux personnes qui étaient bloquées. Ils ont pu être dégagés assez rapidement avant même le secours des pompiers."
Philippe Delorme se souvient les premiers instants après l'explosion. "Il n'y a pas eu de panique du tout. Il y a eu beaucoup de sidération. Les personnels étaient très choqués. Des faux plafonds sont tombés et des vitres se sont cassées. Comme les fenêtres étaient ouvertes, il y a des cloisons de verre qui ont été cassées".
Le secrétaire général de l'Enseignement Catholique s'inquiète pour l'état de santé de deux collaborateurs : "Un salarié de chez nous a été blessé puisque qu'il rentrait chez lui au moment où cette explosion a eu lieu. Il n'est pas en urgence absolue. Il y a aussi un salarié de la mutuelle Saint-Christophe, qui est très touché", indique-t-il. Philippe Delorme n'est pas retourné dans ses locaux depuis son évacuation.