Selon l'un des conseils du collectif, la décision du gouvernement "n'a pas de base juridique solide".
Les avocats des Soulèvements de la Terre ont annoncé, mercredi 21 juin, leur intention de déposer un recours devant le Conseil d'Etat contre la dissolution du collectif par le gouvernement. Cette décision "intervient au mépris des libertés fondamentales", a justifié Raphaël Kempf, l'un des conseils du collectif.
"Le gouvernement n'a pas de base juridique solide pour dissoudre les Soulèvements de la Terre", a ajouté l'avocat. "Nous contestons ne serait-ce que l'appellation du 'groupement de fait' parce que les Soulèvements de la Terre, c'est un mouvement qui est horizontal, qui ne peut être dissout", a complété sa consoeur Ainoha Pascual.
Greta Thunberg, présente à Paris à l'occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, s'est rendu au rassemblement devant le Conseil d'Etat pour apporter son soutien au collectif écologiste. "J'espère que plus de gens se mobiliseront contre ce qui se passe en ce moment, et défendront le droit de manifester", a-t-elle déclaré, aux côtés de membres du collectif, d'élus et d'organisations.