Détenu par un fonds public saoudien, Newcastle semble commettre les mêmes erreurs que celles de son rival régional, le PSG qatarien, en termes de politique de recrutement.
Quand on n'a que l'argent à offrir... A l'image du Paris Saint-Germain version Qatar, Newcastle estampillé Arabie saoudite agite les billets pour faciliter son recrutement et prendre le risque de se voir coller pour très longtemps l'étiquette d'un club très généreux, voire trop généreux, sans connaître réellement les prix du marché.
Lâcher facilement 70 millions d'euros pour un espoir du football italien constitue un argument de poids pour faire réfléchir l'AC Milan. Le club de Serie A n'a visiblement pas trop attendu pour se décider et laisser partir Sandro Tonali, à la baguette jeudi soir avec les Espoirs italiens opposés à la France pour leur premier match de l'Euro U21.
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Certes talentueux et prometteur, le milieu de terrain des Rossoneri mérite-t-il vraiment une telle somme ? Les propriétaires saoudiens ne se laisseraient-ils pas trop facilement convaincre de débourser 70M pour un espoir ?
On avait aussi été interpellé quand ces mêmes Magpies, détenus depuis octobre 2021 par le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF), avaient recruté Alexander Isak, en provenance de la Real Sociedad, à l'été 2022 pour la même somme.
Que dire aussi des quelques 45M nécessaires pour recruter en janvier 2023 l'ailier Anthony Gordon (Everton) ? On s'était également étonné quand le PSG, au début de l'ère Qatar Sports Investment, n'avait pas hésité à enrôler l'Argentin Javier Pastore, en provenance de Palerme, pour 42M d'euros en 2011.
Depuis, les décideurs parisiens ont enchaîné des transferts dont les montants ont très souvent rendu les observateurs sceptiques (Hakimi - 68M, Vitinha - 41m, Paredes - 40M). L'Uruguayen Manuel Ugarte (Sporting Portugal) est annoncé à 60 millions !
Une puissance financière énorme n'empêche pas de tendre vers de justes prix.