Le 1er juillet prochain, 176 coureurs cyclistes prendront le départ de la 110e édition du Tour de France. De Bilbao à Paris, ils lutteront pendant 21 étapes et 3404,4 kilomètres pour, au mieux, avoir l'opportunité de terminer la Grande Boucle. Chaleur, pluie, vent, chutes, cols interminables à franchir... les obstacles à surmonter sur la route du Tour seront nombreux, et forcément, les coureurs ne font pas ça pour des queues de cerise.
Selon une enquête réalisée par le JDD en 2011 - les valeurs ont depuis bien changé - la moyenne des salaires du peloton français s'établissait à 7.000 euros brut par mois (contre 45 000 en Ligue 1, la plus grosse ligue de football professionnel en France). Un chiffre particulièrement faible par rapport à la pénibilité du sport cycliste, mais qui s'explique également par un manque général de moyens. Aujourd'hui, la condition des coureurs est bien meilleure et le salaire moyen d'un coureur du Tour de France est de 41 532 euros par an.
L'apport de sponsors possédant de grosses ressources financières (tels que Jumbo ou Ineos) et la participation de pays du Golfe à des équipes cyclistes de haut niveau (Bahreïn, Émirats arabes unis) ont permis de faire augmenter la condition salariale du peloton, et pas seulement celle des plus grands leaders, mais aussi celle des équipiers.
En France aussi, les salaires ont augmenté. Après un creux datant de l'époque de Richard Virenque, qui émargeait à 1,5 million d'euros annuels du temps de sa splendeur au sein de l'équipe Festina, les émoluments des stars du peloton français ont augmenté. La raison tient aussi au pedigree des coureurs qui ont émergé dans le courant des années 2010 - les Thibaut Pinot, Romain Bardet, Arnaud Démare, Nacer Bouhanni, Julian Alaphilippe. Tous ont remporté de grandes courses.
Au plus haut niveau international, les salaires pratiqués sont encore plus élevés. Voici d'ailleurs ce que gagnent les 10 plus grandes stars qui composeront le peloton du Tour de France 2023.