Depuis lundi, la Belgique a officiellement le statut d' »observateur » dans le programme FCAS, le développement de nouveaux systèmes de combat aériens par la France, l'Allemagne et l'Espagne. Une note au gouvernement devrait préciser les raisons du choix de ce projet, mais les hauts gradés de l'armée ne sont pas vraiment convaincus.
Lors de l'achat du F-35, le gouvernement belge n'a pas exigé de contrepartie économique. Cela a rapidement été considéré comme une erreur qui ne devait pas se reproduire. Maintenant que plusieurs pays européens (et les États-Unis) travaillent sur le développement de nouveaux avions de combat, la Belgique essaierait de participer pour permettre à l'industrie de la défense de bénéficier de cette opportunité.
Tout d'abord, un bref aperçu de la situation globale : en Europe, deux nouveaux projets sont en cours. La Belgique a choisi de se joindre au FCAS (Future Combat Air System).
À noter : Une note de Dedonder au conseil des ministres a fuité dans De Morgen. Les arguments de la ministre, qui explique pourquoi le FCAS est plus avantageux pour la Belgique que le GCAP, sont un peu faibles.
L'essentiel : La hiérarchie militaire soulève de sérieuses interrogations concernant la note, mais elle n'a été que peu entendue ces derniers mois.
(SR)