Alors que l'été arrive et, avec lui, les difficultés de maintenir les services d'urgences, le ministre de la Santé s'est montré rassurant au micro de RMC ce jeudi matin. « Notre système de santé est en difficulté, mais ça commence à aller mieux », a assuré François Braun.
Pontivy, Aubenas, Saint-Nazaire. Les services d'urgences tournent au ralenti. En juillet 2022, « 42 établissements ont été contraints de réaliser une fermeture totale de nuit de leur SU [service d'urgences] », rapportait une enquête conduite par Samu-Urgences de France et reprise par Libération. Allons-nous connaître la même situation cette année ?
« Il n'y a pas d'urgence fermée sauf cas exceptionnel », a insisté François Braun au micro de RMC, prenant comme exemple les urgences de Thionville dont l'activité a été considérablement réduite au Nouvel An. Elles « n'étaient pas fermées, leur accès était régulé, justement par le 15 », précise le ministre. Dans ce cas, une personne âgée qui se rend sur place « trouve un professionnel, qui lui ouvre la porte et contacte le médecin régulateur. »
« Notre système de santé est en difficulté, mais avec les mesures prises depuis un an, ça commence à aller mieux », se réjouit François Braun qui admet qu'un service dégradé peut être dangereux pour la population. « On le sait depuis plusieurs années, il y a eu des études internationales et récemment une étude française le montre, quand vous êtes admis dans un service d'urgence saturé et que vous êtes hospitalisé, les risques de complication, de décès sont plus importants que si vous arrivez dans un service d'urgence qui n'est pas saturé », précise le ministre.
L'occasion pour François Braun de prendre un engagement : « lever cette saturation des services d'urgence avant la fin de l'année prochaine ».