Alors que la soirée devait être festive, le maire divers droite de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a été agressé avec d'autres élus, mercredi soir. L'élu, ancien membre des Républicains, était venu déambuler dans les rues de sa ville de Haute-Garonne à l'occasion de la Fête de la musique. Selon lui, les responsables sont des « membres de l'ultra-gauche ».
Dans un communiqué publié mercredi soir, Jean-Luc Moudenc explique avoir été agressé par « une meute organisée de l'ultra gauche ». Selon le maire, il s'agissait de membres du cortège manifestant contre la dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Dans des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, l'une par Révolution Permanente, l'autre par l'adjoint Maxime Boyer, le maire se fait apostropher par des « Moudenc démission » ou « Moudenc à la Garonne ».
Jean-Luc Moudenc affirme avoir été victime d'« insultes » , d'« affrontement physique » ou encore de « jets de projectiles » trouvés dans des poubelles. Des personnes « gantées et cagoulées [.] nous ont jeté des bouteilles de verre, des poubelles », abonde le conseiller municipal Jonnhy Dunal auprès de La Dépêche. « C'est la première fois que je vois ça. Ils étaient ultra-agressifs », a-t-il ajouté, précisant avoir été légèrement touché au poignet.
Le maire a salué l'« intervention rapide » des forces de l'ordre, « alors que la situation empirait et que les menaces étaient devenues des actes ». Plusieurs personnes ont été interpellées après ces faits.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lui a apporté son soutien, condamnant une « agression inacceptable ». « La violence ne peut être acceptée en République », a écrit sur Twitter le locataire de la place Beauvau. Le maire de Toulouse et ses collègues ont également reçu le soutien du patron des Républicains Éric Ciotti.
Jean-Luc Moudenc envisage de poursuivre l'affaire devant les tribunaux. « Je me réserve le droit, ainsi que mes collègues, de porter cette agression devant la justice, a-t-il écrit dans son communiqué. Plus que jamais, je salue le choix du gouvernement de dissoudre ce mouvement violent et illégitime. »