motorsport.com

Aleix Espargaró espère un changement dans le programme des week-ends

logo de motorsport.com motorsport.com 22.06.2023 10:53:49 Léna Buffa
Aleix Espargaro, Aprilia Racing

Peu de pilotes à la Commission de sécurité, des accidents et une tension permanente en piste pour bien se qualifier : Aleix Espargaró juge le programme des week-ends de Grand Prix trop intense et espère un changement.

Aleix Espargaró milite pour un changement dans le programme des week-ends de Grand Prix. L'intensité avec laquelle s'enchaînent les séances depuis la mise en place du format sprint a été pointée du doigt par plusieurs pilotes depuis le début du championnat, et s'ajoute à cela une fréquentation fluctuante de la Commission de sécurité, qui se réunit le vendredi soir.

Au Sachsenring, ils n'étaient que quelques-uns à se rendre au rendez-vous, qui permet pourtant aux pilotes, lors de chaque Grand Prix, d'échanger avec les représentants des instances dirigeantes.

Bien que présent vendredi, Pecco Bagnaia semblait comprendre le fait que d'autres pilotes aient manqué le rendez-vous. "Franchement, le programme à l'heure actuelle est assez intense. La Commission de sécurité se déroule à un horaire où l'on doit beaucoup discuter avec notre ingénieur. Il faut donc s'éloigner de son stand pendant une demi-heure, parfois c'est possible et d'autres fois non", a-t-il fait remarquer.

"Normalement, j'y suis parce que je veux aider. Je pense que le point de vue de tous les pilotes est utile", a ajouté le champion en titre. "Je pense que ça devrait être obligatoire parce qu'au final, on étudie notre sécurité et je pense que la présence de tout le monde est importante", a quant à lui estimé Jorge Martín.

Ce point de vue, Aleix Espargaró ne le partage pas, malgré sa fidélité au rendez-vous. "Non, pour moi ça n'est pas une bonne idée", a-t-il objecté, interrogé sur l'idée d'une réunion obligatoire. "J'adore la Commission de sécurité, pour moi c'est une idée brillante et remercie vraiment le championnat de nous permettre d'y aller et d'exprimer notre opinion auprès des patrons. Mais il faut que ce soit un endroit où on se sent à l'aise d'aller. Je vais à toutes les Commissions de sécurité, même ici alors que je suis blessé et que je travaille tout le temps au motorhome, je trouve quand même 20 minutes pour y aller."

Ce que défend le pilote Aprilia, c'est un allègement général de cette intensité qui peut pousser certains pilotes à déserter la Commission de sécurité, mais qui se ressent surtout en piste. "Je fais mon job, je fais tout ce que je peux. Je vais à la Commission de sécurité et je pousse pour que le vendredi soit un peu plus relax", a-t-il expliqué.

"La façon dont le championnat se passe, ça n'est pas possible. À chaque Grand Prix, on a deux ou trois pilotes à l'hôpital, ça n'est pas possible. Alors j'essaye de les pousser, je pense qu'il va bientôt y avoir des changements au programme. Je ne peux pas parler à la place des autres pilotes. J'y vais, je pousse, je fais mon job et chacun peut faire ce qu'il veut", a-t-il ajouté. Et il croit que cela va bientôt évoluer. "J'ai poussé fort et je pense qu'il va bientôt y avoir un changement de programme", a-t-il indiqué. Dès cette année ? "J'espère."

Pecco Bagnaia semble s'être adapté à cette intensité, qui l'inquiétait pourtant en tout début de championnat, et il est aujourd'hui plus mesuré sur cette question. "Le programme est impossible à changer maintenant, très difficile", a-t-il estimé, "mais je ne sais pas si c'est pour cette raison, à cause de ce programme, que tous les week-ends on voit beaucoup de chutes. Je ne sais pas si c'est dû à ça ou à la vitesse qu'on a, sachant qu'on est très proches de la limite partout. Le niveau s'est fortement élevé [...] et cela augmente évidemment les risques."

jeudi 22 juin 2023 13:53:49 Categories: motorsport.com

ShareButton
ShareButton
ShareButton
  • RSS

Suomi sisu kantaa
NorpaNet Beta 1.1.0.18818 - Firebird 5.0 LI-V6.3.2.1497

TetraSys Oy.

TetraSys Oy.