Des centaines de joueuses du football féminin n'ont pas été payées pendant les éliminatoires de la Coupe du monde, selon un important syndicat.
Près de 30 % des footballeuses internationales interrogées par le syndicat de joueuses FIFPro n'ont pas été payées pour les matches de qualification pour la Coupe du monde 2023. L'enquête menée auprès de 362 joueuses a également révélé que les joueuses devaient supporter des terrains de mauvaise qualité et qu'elles ne bénéficiaient pas de contrôles médicaux appropriés.
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Sarah Gregorius, directrice de la FIFPro, a déclaré que les conditions devaient s'améliorer pour tous les joueurs lors des qualifications pour la prochaine Coupe du monde en 2027.
"Toute statistique inférieure à 100 % en ce qui concerne l'accès à des examens médicaux importants est inacceptable", a-t-elle déclaré. "Nous voulons travailler avec ceux qui le souhaitent, en particulier la FIFA et les confédérations, pour comprendre pourquoi c'est le cas et comment empêcher que cela se reproduise, car ce n'est certainement pas quelque chose qui devrait être acceptable pour qui que ce soit.
L'enquête a révélé que 54 % des joueurs n'ont pas bénéficié d'un examen médical avant le tournoi, que 70 % n'ont pas eu de suivi cardiaque avant le début des qualifications et que 39 % n'ont pas eu accès à un soutien en matière de santé mentale. Deux tiers des joueurs interrogés ont dû prendre un congé ou un congé sans solde pour participer aux qualifications. Dans l'ensemble, il reste beaucoup à faire pour égaliser les chances dans le football féminin.