Le partygate, contraction de party (fête) et de gate (scandale) désigne une affaire révélée par le Daily Mirror qui a contribué à la démission de l'exPpremier ministre britannique Boris Johnson en juillet 2022. Ce dernier est accusé d'avoir organisé plusieurs dizaines de fêtes clandestines au 10 Downing Street avec des membres de son gouvernement entre mai 2020 et avril 2021. Et ce alors que les citoyens étaient soumis à des restrictions sanitaires strictes pour endiguer la pandémie de Covid-19.
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Après avoir juré que « les règles sanitaires avaient été suivies en permanence », une enquête administrative et plusieurs fuites de clichés dans la presse mettent Boris Johnson sous pression. Contraint de reconnaître les faits et de s'excuser, il est condamné à payer une amende pour infractions aux règles visant à prévenir la contagion au Covid-19, mais refuse de démissionner.
Le 6 juin 2022, Boris Johnson est soumis à un vote de défiance des députés conservateurs mais parvient à conserver son poste à 211 voix contre 148.
Ce scandale, qui vient s'ajouter à une longue série de bévues portant notamment sur le montant de la rénovation de son appartement de fonction et les scandales sexuels impliquant plusieurs députés de son camp, le pousse finalement à la démission en juillet 2022.
Invités à se prononcer lundi sur le rapport qui concluait que l'ex-Premier ministre avait menti au Parlement, les députés ont voté pour lui en interdire l'accès.
Une humiliation pour le parti conservateur au plus bas dans les sondages à quelques mois des élections partielles. Et la situation ne tend pas à s'apaiser. Une nouvelle vidéo publiée dimanche par le journal The Mirror, montrant des membres du parti conservateur danser lors d'une fête, a ravivé encore un peu plus les critiques.