C'est une épine dans le pied de Joe Biden qui, à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, ne cesse de grossir. L'épine en question ? Son fils Hunter, 53 ans, dont le nom ressort, à tort ou à raison, dans plusieurs affaires ces dernières années. Il risque encore de faire les gros titres dans les prochains jours : ce mardi 20 juin, Hunter Biden a reconnu sa culpabilité dans deux affaires fédérales le concernant, a fait savoir le procureur en charge du dossier.
Il plaide coupable d'une part dans une affaire de fraude à l'impôt fédéral sur le revenu. Hunter Biden va par ailleurs, toujours selon le procureur, passer un accord avec l'accusation dans une affaire de violation de la législation sur les armes à feu, ce qui équivaut à une reconnaissance de culpabilité. Il lui est reproché d'avoir acquis une arme à feu en 2018 alors qu'il était toxicomane. Hunter Biden avait notamment été renvoyé de l'US Navy en 2014 après un test positif à la cocaïne.
L'ancien président Donald Trump, aux prises avec la justice dans une série d'affaires, a estimé dans une réaction sur son réseau «Truth Social» qu'Hunter Biden n'avait écopé que d'une «amende» et clamé que le système judiciaire était «cassé». Le fils cadet du président américain - l'aîné, Beau, est mort en 2015 d'un cancer du cerveau - a décrit sans fard ses problèmes d'addiction, au crack notamment, dans un livre paru au printemps 2021.
Dans cet ouvrage, Hunter Biden, ancien avocat et homme d'affaires devenu artiste, assure également être désormais sevré de l'alcool comme de la drogue. Le président américain l'a toujours soutenu publiquement et s'était notamment dit «fier» de lui lors d'un débat mouvementé l'opposant à Donald Trump avant la présidentielle de 2020.
Joe Biden rejette par ailleurs en bloc les accusations de corruption de l'opposition parlementaire républicaine qui reproche à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine alors que son père était vice-président. Ce mardi, il a encore fait savoir, via la Maison Blanche, qu'il «aime» et «soutient» son fils.
Mis à jour à 16 h 30 avec plus de contexte.