Longtemps empêtrée dans la défense grecque, l'équipe de France n'a pu trouver la faille que sur un penalty de Mbappé, ce lundi 19 juin au Stade de France. L'essentiel est acquis en ce mois de juin, alors qu'Eduardo Camavinga, une nouvelle fois très à l'aise dans l'entrejeu, est en train de s'imposer dans le onze comme une évidence. Retrouvez les notes des Bleus.
Les Bleus ont fait le boulot face à la Grèce, ce lundi,, sans briller et avec pas mal de maladresses, mais ils ont rempli leur mission : avec 9 points sur 9 dans ces éliminatoires de l'Euro 2024, les voilà déjà idéalement placés pour voyager jusqu'en Allemagne dans un an.
Mbappé a marqué un deuxième penalty en quatre jours, dans un collectif sérieux mais qui va accueillir avec joie les vacances. Retrouvez les notes des joueurs de l'équipe de France.
Camavinga, le Bleu qui monte
MAIGNAN (5/10) : de retour au poste après une légère alerte musculaire la semaine dernière, il n'a quasiment rien eu à faire, vu que les Grecs n'avaient manifestement pas trop envie d'aller le voir.
KOUNDÉ (5) : préféré cette fois-ci à Pavard côté droit, comme au Mondial, le joueur du Barça a tenté de filer un coup de main à Coman pour le libérer de la tenaille adverse, vu qu'il n'avait pas beaucoup d'occupations derrière. Ce n'est pas très naturel, ni son fort, mais le cour y était.
KONATÉ (6) : le joueur de Liverpool a retrouvé son pote Upamecano dans la nouvelle charnière titulaire des Bleus, et comme il a montré plus d'assurance que contre Gibraltar. Le duo fonctionne bien depuis Leipzig, et face à une menace limitée il a coupé la plupart des ballons de contre.
UPAMECANO (6) : préservé comme Maignan contre Gibraltar, le Normand va vite, c'est utile pour rattraper des coups. Une prestation où il a dégagé de la puissance, comme souvent depuis le Mondial avec les Bleus.
T. HERNANDEZ (4) : endormi comme la majorité vendredi dernier à Faro, il n'a plus la caisse du début de saison, cela se voit. Peu influent à gauche, très peu de réussite dans ses dribbles, peu d'espace aussi pour s'engouffrer. mais c'est lui qui délivre quand même le centre amenant le penalty (49').
TCHOUAMENI (6) : avec Camavinga, il a constitué un duo de milieux récupérateurs 100 % Real Madrid au sein d'un 4-2-3-1, comme contre Gibraltar en fin de match. Serein, plutôt juste, il a réalisé une prestation correcte, meilleure que ces derniers temps.
CAMAVINGA (7) : depuis le Mondial, il est le Bleu qui monte, et à 20 ans on risque de parler encore beaucoup de lui à l'avenir. L'ancien du Stade Rennais s'est tout de suite mué en déclencheur d'actions, avec des passes qui cassent les lignes et sèment la pagaille. Avec comme sans ballon, il a signé une partition avec peu de fausses notes, la tranquillité en plus. Un titulaire en puissance déjà, comme une évidence.
COMAN (6) : à nouveau préféré à Dembélé pour occuper le flanc droit de l'attaque, il livre un match dans le match avec l'ancien Rennais (voire avec Kolo Muani) pour qu'enfin s'impose une solution évidente sur ce poste à Deschamps. Et il a marqué quelques points en ce mois de juin. Il a servi plusieurs excellents centres, la plupart après des bons démarrages, signe d'une certaine confiance. Il aurait gagné à jouer plus simple parfois, mais ce fut comme à Gibraltar l'attaquant qui a longtemps créé le plus de différences. Remplacé par Dembélé (77'), qui a joué les agitateurs, mais sans la précision.
GRIEZMANN (6) : selon les adversaires et les configurations de match, l'homme aux 78 rencontres consécutives en Bleus évolue un cran plus bas (relayeur d'un 4-3-3) ou plus haut (milieu offensif axial d'un 4-2-3-1) comme hier. Il s'est fait arracher la tête par Mavropanos (49') et provoqué un penalty. Dans le jeu, il est monté en puissance, attirant la plupart des ballons, sans jamais se cacher malgré un peu de déchet. Remplacé par Nkunku (86').
MBAPPÉ (6) : las et très maladroit à Gibraltar, le capitaine a été davantage en verve et beaucoup tenté, même s'il a commis encore des imprécisions. Il s'est effondré plusieurs fois dans la surface, cherchant trop le penalty aux yeux de M. Lahos, qui a fini par le rappeler à l'ordre. La poussette dans le dos de la 27e minute aurait pourtant mérité que l'arbitre s'interroge. Il l'a fini par l'avoir, via Griezmann : un peno détourné d'abord par Vlachodimos puis donné à retirer, et transformé, pour son 40e but en 70 sélections (53'). Deux penalties en juin, cela suffira à son bonheur.
LIRE AUSSI. France - Grèce. Les Bleus se sont échauffés avec le maillot de l'équipe de France féminine
KOLO MUANI (5) : aligné en pointe, le poste où Deschamps le voit comme le premier recours d'un Olivier Giroud (36 ans) qui ne sera pas éternel, l'ancien Nantais a très peu existé en première période, cerné dans une défense resserrée, pas assez précis non plus. Il doit encore progresser dans ce type de configuration. Dès que les espaces ont commencé à s'ouvrir en deuxième période, il a émergé, et c'est lui notamment qui provoque en contre l'expulsion de Mavropanos. Remplacé par Giroud (86')