Déjà trois ans que Tyler Rake (aussi appelé Extraction en version originale) a vu le jour sur le catalogue Netflix. Dans le second volet disponible depuis le 16 juin dernier, Chris Hemsworth reprend son rôle de mercenaire des forces spéciales. Si tout le monde le croyait mort à l'issue des événements survenus dans le premier film, Tyler Rake s'est finalement remis de ses blessures. Le personnage incarné à l'écran par Idris Elba lui a proposé de participer à une nouvelle mission périlleuse : extraire de prison la famille martyrisée d'un impitoyable gangster géorgien. Vous pouvez bien imaginer qu'après avoir bluffé le public avec son plan-séquence de 9 minutes dans le premier volet, le réalisateur Sam Hargrave voulait battre son record personnel. La scène d'action de Tyler Rake 2 où l'on passe de la prison en Géorgie à la course-poursuite à vélo et en voiture, à la scène dans un train à grande vitesse a nécessité 3 à 4 mois de tournage, ce qui est bien plus que les 29 jours envisagés par la production...
Interviewé par TechRadar, le réalisateur du film a confié combien le tournage de cette scène majeure et spectaculaire dans Tyler Rake 2 leur avait donné des sueurs froides. "Avec le cinéma, cela ne se passe jamais exactement comme vous l'espériez. Nous avons en fait dû la filmer tout au long du calendrier de tournage, donc trois à quatre mois, plutôt que les 29 jours consécutifs que nous avions programmé à divers endroits" a-t-il d'abord révélé avant d'expliquer que cette scène en trois étapes a été tournée de façon totalement désordonnée : "Nous avons commencé avec la section de train à la fin. C'est une séquence si complexe que garder notre plan sur la bonne voie était extrêmement difficile."
Lors d'un entretien accordé à Good Morning America, la star du film a révélé avoir été marquée par ce tournage intense. "Nous tournions 14 heures par jour" explique-t-il avant de confier combien cette production l'a poussé dans ses retranchements : "Ce fut de loin l'expérience la plus épuisante, physiquement épuisante et éprouvante que j'aie jamais vécue."
Article écrit en collaboration avec 6Medias