Un incident technique survenu chez Ferrari a relancé les 24 Heures du Mans, à maintenant cinq heures du drapeau à damier.
La nuit a été d'une régularité implacable pour la Ferrari #51 et la Toyota #8 aux 24 Heures du Mans. Depuis environ 2 heures du matin, les deux équipages rescapées de chaque constructeurs se livrent un duel incroyable, avec des relais calés exactement sur les mêmes distances, à savoir 12 tours.
Sur la fin de nuit puis au petit matin, le niveau de performance de la Ferrari 499P lui a permis de commencer à creuser un petit écart, qui n'a cessé de grandir petit à petit, notamment en profitant de Slow Zones qui ont souvent tourné à l'avantage du clan italien. L'écart creusé a même atteint la minute peu après 10 heures ce matin, mais tout a changé lors d'un arrêt au stand.
Immobilisé devant son stand, Alessandro Pier Guidi a dû patienter de très longues secondes avant de parvenir à redémarrer, à tel point que la Toyota pilotée par Sébastien Buemi a repris la tête de la course de justesse. Ferrari a indiqué qu'il avait fallu procéder à une remise à zéro du cycle de l'unité de puissance sur la machine italienne, mais on ignore s'il existe un risque de voir ce contretemps se produire à nouveau lors des prochains arrêts.
Le rythme de la Ferrari n'a toutefois pas été affecté puisqu'Alessandro Pier Guidi est reparti pied au plancher. Il ne lui a fallu que deux tours pour effacer les deux secondes de retard sur la Toyota de tête, il est vrai peu aidée par le trafic, avant de tenter une attaque à la première chicane des Hunaudières. Sébastien Buemi a résisté tant que possible mais a finalement dû baisser pavillon face aux performances clairement supérieures de la voiture rivale.
Peu avant 11 heures, Ferrari a donc repris la tête des 24 Heures du Mans avec une faible marge, et dans l'espoir de creuser à nouveau un écart plus confortable. À cinq heures de l'arrivée, le suspense est plus grand que jamais.
La fin de la course est à suivre en direct commenté et en intégralité en cliquant ici.