À partir du 1er juin, l'accès au crédit-temps pour le motif "soins à un enfant" nécessitera une carrière professionnelle de 36 mois minimum, au lieu de 24 mois auparavant, quelle que soit la forme d'interruption (temps plein, mi-temps, 1/5e temps), a confirmé l'Onem à l'agence de presse Belga. Ce changement s'ajoute à une série de mesures de réduction du crédit-temps, dont la plupart étaient entrées en vigueur en février dernier.
Cible d'économie budgétaire par le gouvernement Vivaldi, le crédit-temps a été raboté. Ainsi, depuis février, quel que soit son motif, la durée maximale du crédit-temps sur l'ensemble de la carrière a été réduite de trois mois, passant de 51 à 48 mois maximum.
Par ailleurs, le crédit-temps à temps-plein (soit une interruption complète, que l'on travaille à temps plein ou partiel) avec pour motif de prendre soin de son enfant n'est plus accessible que jusqu'aux cinq ans de l'enfant, au lieu de huit ans auparavant.
Le crédit-temps est un dispositif qui permet aux travailleurs et travailleuses du secteur privé de suspendre ou réduire leur temps de travail pour différentes raisons, notamment pour prendre soins d'un tiers - que ce soit son enfant ou un membre de sa famille gravement malade - ou, dans un autre registre, pour suivre une formation reconnue.