Oliver Glasner n'est pas venu faire du tourisme, mais c'est tout comme.
Tout sourire dans le costume du club, l'entraîneur de l'Eintracht Francfort a découvert le stade Vélodrome, une enceinte qu'il a qualifiée de « magnifique, comme la ville », avant même les premières questions des journalistes : « A chaque fois qu'on joue en Europe, on découvre des magnifiques villes, avec une belle ambiance, des beaux stades. Je suis content d'être là ». Mais le coach allemand a tout de même parlé un peu de football, notamment de l'OM : « C'est une équipe très forte, même contre Tottenham, l'équipe a fait jeu égal jusque le carton rouge. Ils ont montré un pressing très haut, ils ont un système clair avec des joueurs de qualité comme Guendouzi, Payet. Ce sera un match intense. »
Après avoir appelé ses supporters au calme pour « avoir une fête de football pacifique », Oliver Glasner a évoqué la difficulté pour les siens de se faire entendre demain, dans le volcan du Vélodrome : « A West Ham, on était 3 000 supporters contre 57 000, mais on s'est bien imposés. Ca va nous donner de la motivation ». Mais de motivation supplémentaire pour Randal Kolo Muani, qui est né en région parisienne, il n'en est pas question : « C'est un match comme un autre, il n'y a pas de pression ou de motivation autre qu'un autre match ». L'ancien Nantais n'a toutefois pas boudé son plaisir d'être là pour un match de Ligue des champions : « J'ai joué pas mal de matchs ici, c'est mythique, très compliqué. On devra rester concentré, jouer notre football, soudés. C'est une compétition que tout le monde rêve de jouer. Mais au-delà de ça, on a envie de prendre des points, de gagner des matchs. »
Comme le FC Nantes, finalement.